Record mondial du 400m battu à Bayonne ?

André reçoit Jacques LAVIGNASSE

Ici une nouvelle « Bayonnade » narrée par mon invité du jour, la question que je lui ai posée est, je n’hésite pas à le dire, cruciale car elle pourrait bien changer le cours de l’Histoire Bayonnaise, la voici…

Le record mondial du 400m battu à Bayonne ?

C’est avec des mots aux accents Pagnolesques que Jacques nous apporte ici la réponse en 5 minutes !

N’oubliez pas de mettre le son et régalez-vous !

Crédits
Invité : Jacques LAVIGNASSE
Interview : André COMBE
Montage et diffusion : « Les Bayonnades »

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Les Bayonnades sur France Bleu Pays Basque !

Cette publication pour remercier Isabelle NOGUES et Médéric BOUILLON de France Bleu Pays Basque qui ont eu l’amabilité de m’inviter lundi 7 septembre pour parler (notamment) des Bayonnades.

Si cela vous intéresse, vous trouverez ci-dessous l’enregistrement de l’émission, n’oubliez pas de mettre le son 😉

Je tiens également à remercier mon ami Albert DOMECQ pour sa gentille participation à l’émission, ainsi que toutes celles et ceux qui participent activement au succès des Bayonnades !

La partie concernant les Bayonnades se trouve dans les 15 dernières minutes.

En fin d’émission, vous pourrez découvrir l’appel que je lance à toutes les bonnes volontés bayonnaises et « outre remparts ».

C’est parti et n’oubliez pas le SON !

C’était Les Bayonnades sur France Bleu Pays Basque !

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Fêtes pourquoi le Blanc et Rouge ? La réponse

La semaine dernière les Bayonnades ont publié le reportage réalisé par « SBDG Images et vidéos ».

La question concerne l’origines du Blanc et Rouge que tout un chacun porte durant les Fêtes.

Eh bien voici la réponse en vidéo !

Je tiens à remercier vivement Sonia BENGANA et Denis GUILLON qui ont réalisé ce reportage en juillet 2016, et qui nous ont gentiment autorisés à le diffuser sur les Bayonnades.

Allez, (re)découvrons tout de suite l’origine de la tenue des Fêtes !

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Bayonnais souvenez-vous ! Vol.2

Les 6 statues de l’hôtel de ville

Profitons de ces non Fêtes 2020 pour nous documenter, saviez vous que les 6 statues de l’hôtel de ville datent de 1889 et symbolisent :

  • La navigation.
  • L’industrie.
  • L’art.
  • Le commerce.
  • L’astronomie.
  • L’agriculture.

Le facteur passe toujours 2 fois

Jusqu’aux années 70 le facteur passait deux fois par jour, le matin et l’après-midi. A la rue Bourgneuf, nous avons bénéficié dès les années 60 de « spécimens » hors du commun.

Le premier facteur « M. Jean » était toujours guilleret comme un pinson, en effet, il sifflait tout au long de sa tournée, et on l’entendait arriver de loin.

Son répertoire était insondable, et ses goûts musicaux des plus éclectiques.

Le matin, il sifflait, l’après-midi il sifflait…

Son successeur dont je tairai pudiquement le nom sifflait aussi beaucoup, mais uniquement des canons dans les nombreux bars du quartier, et de ce point de vue, son répertoire était aussi insondable que son prédécesseur…

De fait, il n’était pas rare que le courrier reste bloqué en début de rue entre le bar de Pierrot Cacareigt et celui d’Elise situé juste en face.

Le courrier pouvait même prendre quelques jours de retard lors des fêtes… 

Je pense que certains d’entre vous se souviendrons de lui.

Bonaparte a failli se noyer à La Barre !

Napoléon Bonaparte se rendait souvent à La Barre. Il y embarquait sur son propre canot et appréciait l’endroit qu’il voyait déjà comme un futur grand port.

Mais un soir de mauvais temps il fut à deux doigts de chavirer et de se noyer, ce qui ne manqua pas de susciter une vive émotion dans tout le secteur.

L’hélice devant la Chambre de Commerce et d’Industrie

Saviez-vous que l’hélice placée devant la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bayonne provient du « Romulus » minéralier qui s’est échoué côté nord de la grande digue du Boucau le 15 décembre 1969.
Pour en savoir plus sur cette catastrophe qui a mis en lumière plusieurs Héros locaux, lisez l’article « La Nuit des Héros »

Saint Esprit rejoint Bayonne !

Saint Esprit qui était une commune indépendante jusque-là a, malgré la réticence des habitants (des deux côtés de l’Adour), rejoint Bayonne en 1857.

Bayonne un jeune architecte nommé… Eiffel

Alors que les Bayonnais préfèrent un solide pont de pierre, c’est à la surprise générale que la Compagnie du Midi choisit en 1862 le projet d’un tout jeune architecte originaire de Dijon.

Il s’appelle Gustave Eiffel et du haut de ses 30 ans saisit cette opportunité lui permettant d’aller beaucoup plus loin et surtout plus haut… plus tard… 

L’ouvrage de 270m et de 3200 tonnes enjambant l’Adour sera ouvert en 1863, soit 24 ans avant la célèbre tour qui porte son nom.

La Baïonnette vient de Bayonne

La Baïonnette, cette arme fut inventée à Bayonne en 1671.

Les textes qui suivent en attestent.

Au milieu du XVIIe siècle (1655), Pierre Borel indique « À présent on fait à Bayonne de meilleures dagues qu’on appelle des bayonnettes ou des bayonnes tout simplement ».

De même, Antoine Furetière mentionne dans son dictionnaire, commencé dès 1650, « Bayonnette : dague, couteau pointu qui n’a que deux petites boutons pour garde et qui est venu originairement de Bayonne ».

Enfin Voltaire écrit en 1723 :

    « Au mousquet réuni, le sanglant coutelas

    Déjà de tous côtés porte un double trépas.

    Cette arme que jadis, pour dépeupler la terre,

    Dans Bayonne inventa le démon de la guerre

    Rassemble en même temps, digne fruit de l’enfer,

    Ce qu’ont de plus terrible et la flamme et le fer. »

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Bayonnais souvenez-vous ! Vol.2

Michelle de la rue Pannecau !

Elle s’appelait en réalité France Bielle.

Beaucoup d’entre vous l’ont connue sous le pseudo de « Michelle de la rue Pannecau », elle était une figure incontournable de Bayonne.

Avant-dernière d’une famille de neuf enfants, son père était gendarme.

Née à Marseille en 1915

Elle était née le 1er avril 1915 à Marseille dans le quartier de la Belle-de-Mai, elle fut une bonne élève sérieuse et appliquée, elle obtint même son certificat d’études avec mention en 1929.

Elle a donc connu cette époque de Marseille, celle des Carbone et Spirito mais aussi des Guérini qui étaient même ses premiers voisins, en quelque sorte l’époque du gratin des gratins.

C’est juste après le certificat d’études qu’elle a commencé à travailler, comme cela se faisait beaucoup à cette époque, elle a commencé sa carrière chez un grossiste de fruits secs ou elle était chargée de trier les lentilles et les haricots pour enlever les cailloux.

Arrivée à 16 ans, France sortait beaucoup dans les bals et côtoie toute sorte de garçons allant des garçons du coin, aux marins en goguette, puis finit par rencontrer des voyous plus ou moins notoires, et notamment des Corses et des Italiens.

Une rencontre douteuse

À 17 ans elle rencontra Léon qui avait 40 ans de plus qu’elle, et pour arrondir ses fins de mois c’est à cette époque qu’elle a commencée à « michetonner ».

Léon était en réalité un « Julot » qui prit rapidement les commandes pour organiser l’activité professionnelle de sa « Julie »

Mais cette dernière très indépendante a voulu tenter l’aventure parisienne, désormais installée dans la capitale, elle fut pour le moins en surprise d’avoir pour premier client un curé en soutane !

Le climat parisien ne lui convenant pas elle revint rapidement à Marseille, puis trouva finalement du travail à Toulon.

Arrivée à Bayonne

Ces quelques années plus tard, après avoir fait une escale à Castres, qu’elle arrive à Bayonne ou elle poursuit son activité en qualité « d’indépendante ».

C’est quelques années plus tard encore qu’elle rachète un établissement rue Pannecau, pour lequel elle conservera le nom existant : « Novelty ».

C’est cet établissement qu’elle géra de main de maître qui lui valut sa notoriété, non seulement à Bayonne, mais également dans toute la région et même jusqu’en Espagne.

Pour avoir grandi au petit Bayonne, j’ai bien connu Michelle depuis ma plus tendre enfance, puisqu’elle était l’une des plus fidèles clientes de notre stand de fruits et légumes aux Halles.

Au-delà de sa « profession » qui pouvait impressionner et surtout faire jaser, elle avait un cœur d’or, et tous les gamins du quartier à l’époque peuvent en témoigner.

Pour ceux qui ne la connaissaient pas, découvrez ci-dessous une belle histoire (vraie) racontée par un bayonnais, et donnant une idée de la personnalité de Michelle, je précise que ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…

Récit d’un bayonnais

« J’avais onze ans et j’étais plongé dans la contemplation d’une magnifique mobylette bleue, cette mobylette représentait pour moi le bonheur le plus absolu dont je pouvais rêver.

Et je dis bien rêver, car ni mon âge, ni les modestes moyens de mon maçon de père ne pouvaient faire de cette mobylette une réalité.

C’était la mobylette de Jean-Pierre le fils de Michelle.

« Dis-donc petit tu veux la voler ou quoi ! »

Était-elle vraiment en colère ou faisait-elle semblant ? Trente ans après, je crois qu’elle jouait. Mais je pris peur.

« Non, Madame Michelle. Je la regarde seulement. Elle est belle. »

« Tu n’as pas de mobylette ? » « Je n’ai pas l’âge. »

« Tu as quand même un vélo ? » « Non. On n’a pas les sous. »

« Viens avec moi… »

Et voilà que Michelle me prend par la main et m’entraîne le long de la rue Pannecau, elle de ses longues foulées de maîtresse-femme, moi m’attachant à la suivre, mi-courant, mi-trottinant.

Place Saint-André, il y avait le magasin de cycles « Morisson » dont les vitrines nous attiraient plus sûrement que la grise porte de l’école.

Et voilà que nous y entrons, elle avec la fougue qui l’habitait alors, moi avec le respect et la crainte de celui qui, pour la première fois, pénètre dans un lieu saint.

« Choisis… »

Choisir ? Ils étaient tous magnifiques. Mais je n’ai pas hésité longtemps. J’ai pris le plus beau, un demi-course métallisé avec cale-pieds et dérailleur.

Et Michelle, superbe, se tournant vers le vendeur :

« Tu viendras te faire payer chez moi… »

Hommage

Voilà qui était Michelle, elle nous a quittés, mais son souvenir est, et demeurera toujours présent dans les mémoires de celles et ceux qui l’ont connue.

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