Bienvenue dans notre nouveau rendez-vous des Bayonnades !
La série « André reçoit… » est conçue autour d’interviews de Bayonnais(es) qui nous racontent l’Histoire, et certaines anecdotes croustillantes de notre chère ville…
Aujourd’hui la troisième vidéo (inédite) de la série avec Michel ETCHELET qui nous raconte l’histoire de la Pelote Basqueet de ses légendes qui ont jouées au Stade St Léon rebaptisé depuis Jean Dauger.
De nombreuses photos de Jean URRUTY, Félix BOUDON, Fan Fan PRAT, Jean Pierre MILLET, Michel LABORDE, Armand CORDOBES, Roland DUFOURG, Alain ITHURBIDE et de bien d’autres légendes de la pelote basque à Bayonne.
Avec en bonus les interviews de Louis ETCHETO (Chipitey) et de Max DUGUET !
Important !
Si vous aussi avez des anecdotes ou des témoignages que vous souhaitez
partager, contactez-moi directement : andre@bayonnades.fr
Parlez-en autour de vous et aidez-nous à recueillir cette part de notre patrimoine que nous nous devons de transmettre.
Bienvenue dans notre nouveau rendez-vous des Bayonnades !
La série « André reçoit… » est conçue autour d’interviews de Bayonnais(es) qui nous racontent l’Histoire, et certaines anecdotes croustillantes de notre chère ville…
Aujourd’hui la deuxième vidéo (inédite) de la série avec Michel ETCHELET qui nous parle des faits marquants de l’Athlétisme au Stade St Léon rebaptisé depuis Jean Dauger. Notez les nombreuses photos d’époque.
Important !
Si vous aussi avez des anecdotes ou de témoignages que vous souhaitez partager, contactez-nous directement : andre@bayonnades.fr
Parlez-en autour de vous et aidez-nous à recueillir cette part de notre patrimoine que nous nous devons de transmettre. Je vous en remercie vivement par avance !
Bienvenue dans notre nouveau rendez-vous des Bayonnades !
La série « André reçoit… » est conçue autour d’interviews de Bayonnais(es) qui nous racontent l’Histoire, et certaines anecdotes croustillantes de notre chère ville.
Aujourd’hui la toute première vidéo (inédite) de la série avec Michel ETCHELET qui nous parle de l’inauguration du Stade St Léon, rebaptisé depuis Jean Dauger. (Notez les nombreuses photos d’époque)
Important !
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Parlez-en autour de vous et aidez-nous à recueillir cette part de notre patrimoine que nous nous devons de transmettre. Je vous en remercie vivement par avance !
Il y a quelques semaines, un email arrive dans ma boîte, il s’agit d’une invitation que m’adresse Jean-Pierre Condon pour participer à la première visite guidée du Lycée Paul Bert conçue et réalisée par certains élèves.
Le jour venu, mon épouse et moi sommes aimablement accueillis par Jean-Pierre Condon et Madame Leclerc.
La visite guidée
Tout le monde est là, nous pouvons donc débuter la visite, guidés que nous sommes par nos « experts ès Lycée Paul Bert », j’ai nommé les élèves/guides :
Marie, Sharleen, Haize, Elorri, Anaïs, Joé et Tybau
Il ne m’aura fallu que quelques minutes pour réaliser que cet établissement situé à moins de 100m de mon lieu de naissance m’est totalement étranger, au point que je n’ai même jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds…
L’une de nos élèves/guides en pleine explication
On sent bien que nos hôtes du jour sont enthousiasmés par le fait de nous apprendre des tas de choses, même s’ils ont parfois le discours un peu hésitant, ceci est vite oublié tant ce qu’ils nous racontent est passionnant !
Je tiens d’ailleurs à souligner l’importance du travail de recherche et de préparation qu’ils ont réalisé.
Mais
qu’a-t-on appris au juste ?
C’est en 1215 que les Jacobins s’installent au Bourg Neuf (Place du Réduit), 50 ans plus tard, soit en 1265, ils se déplacent plus en amont à l’emplacement actuel du Lycée des métiers Paul Bert.
Pour
l’anecdote, on retrouve un mur de l’édifice religieux dans l’actuelle salle de
sport du lycée.
Mur du Couvent des Jacobins
Le couvent des Jacobins a été rebâtit entièrement à neuf en 1545, il faut dire qu’il est alors devenu le plus riche de Bayonne et de loin…
L’hôpital militaire
C’est en 1832 pour répondre aux besoins sanitaires des garnisons présentes à Bayonne qu’il est décidé de construire un hôpital militaire de 800 lits.
Les vestiges du couvent des Jacobins et des Capucins sont détruits en 1833/1834 et l’hôpital militaire est inauguré en 1842 par le Maréchal Harispe(1) et Monseigneur Lacroix(2).
De
nombreux blessés de la Grande Guerre seront ainsi soignés à Bayonne.
Un
peu plus tard, l’Hôpital militaire devient un établissement scolaire durant les
mandatures de trois maires :
Joseph Garat élu en 1925 et réélu en 1929
Jules Lafourcade élu en 1934
Et Pierre Simonet élu en 1935
En 1937 de nombreux réfugiés espagnols fuyant la guerre d’Espagne sont hébergés dans les locaux de l’établissement scolaire.
De 1942 à 1944 pendant la 2ème guerre mondiale, l’établissement sert de mess aux sous-officiers et de dortoir aux troupes de la Wehrmacht.
Inscription “Waffen” toujours visible
C’est en 1945 que l’établissement prend le nom de Lycée Technique Municipal, avant de devenir le Lycée Professionnel Paul Bert en 1985.
Enfin en 2009, il obtient le label « Lycée des Métiers ».
Conclusion
Il
ne vous aura pas échappé que je me suis contenté de vous faire un résumé de
notre visite, j’espère toutefois que celui-ci vous aura appris certaines
choses.
Encore merci à Jean-PierreCondon, à Mme Leclerc ainsi qu’à Marie, Sharleen, Haize, Elorri, Anaïs, Joé et Tybau, qui nous ont permis de découvrir l’un des trésors historiques de notre chère cité.
Il est à croire que le moindre recoin de notre Bayonne recèle de véritables trésors trop souvent insoupçonnés.
L’Histoire de notre ville est parfois glorieuse, parfois curieuse mais souvent surprenante.
(1)Jean Isidore Harispe, Maréchal de France, né le 7 décembre 1768 à Saint-Étienne-de-Baïgorry.
Député
des Basses-Pyrénées, il fut élevé à la dignité de Maréchal de France le 11
décembre 1851 par le président Louis-Napoléon Bonaparte.
Sénateur
sous le Second Empire, il mourut le 26 mai 1855 à l’âge de 86 ans à Lacarre.
(2)François Lacroix né le 16 novembre 1793 à Entraygues (Aveyron) et mort à Bayonne le 12 octobre 1882
Supérieur du séminaire de Rodez en 1833, il est sacré évêque de Bayonne en 1837, il abandonne cette fonction en 1878.
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Napoléon Ier lors de son passage dans la cité, décide la
reconstruction du pont en charpente reposant sur 2 culées en maçonnerie.
Victime des crues de la Nive, il sera remplacé par un
ouvrage en pierre en 1857.
Il est élargi en 1914 pour le passage du tramway
Anciens noms : Majour – Major – Pont Chégaray
Pont Mayou
PONT MARENGO
1857 – Victoire de
Napoléon en Italie
Son nom célèbre la victoire italienne de Napoléon Ier face
aux autrichiens en 1800.
Une passerelle métallique suspendue, dite «en fil de fer»
est projetée en 1836 et ouverte en 1839. Elle est à péage et elle dure jusqu’en
1854.
En 1857, elle est remplacée par une autre passerelle en
bois, dite «américaine», avant le pont maçonné construit en 1864.
Anciens noms : Pont
Traversant – Pont Napoléon III
Pont Marengo (Gradins)
PONT PANNECAU
XIIe siècle – 1236
Le premier pont Bertaco ou Pannecau aurait été construit
vers 1120, si ce n’est avant.
Détruit par les mêmes crues que le Pont Mayou, il est
systématiquement rétabli.
En 1729, en 1732 et en 1755, le pont est interdit à la
circulation avant d’être refait en 1782 et restauré en 1831.
Démoli en 1867, il est reconstruit en maçonnerie sous
Napoléon III.
Un poste de garde et de péage, attesté au 13ème siècle,
occupe l’angle du pont Pannecau et du quai des Cordeliers.
Selon François Lafitte Houssat, « […] une ordonnance
municipale de 1327 prévoyait l’enfermement de toute femme querelleuse et de
mauvaise vie dans une cage de fer plongée dans l’eau de la Nive depuis le pont.
La pratique perdura jusque vers 1780, elle portait le nom
évocateur de Cubainhade ou Cubainhedey. On y pratiquait le jeu de l’oie et du
canard.
Ancien nom : Pont
Bertaco
Pont Pannecau en bois avant 1862
PONT DU GÉNIE
1799 (en bois)
Le pont du Génie, ou
pont Courtine, a remplacé l’ancienne estacade qui barrait l’entrée de la Nive.
Le premier pont en bois date de 1799,
puis le génie militaire bâtit en lieu et place un pont en pierre à trois
arches.
A proximité des
ponts du Génie, Mayou, Marengo et Pannecau, les berges sont aménagées en
gradins.
Ces différents niveaux en escaliers
permettent ainsi le transbordement des marchandises quelle que soit la marée.
Les quais à gradins disparaîtront en
1920 afin de faciliter la circulation des automobiles.
Pont du Génie
Nous connaissons tous plus ou moins les noms des rues de
notre chère cité.
Mais de là à connaitre leur origine c’est une autre
histoire…
C’est un travail de recherche que j’envisageais de faire
depuis des lustres, sans vraiment trouver le temps de m’y atteler.
Et c’est là que Claude Jammaerts ancien trésorier de l’Amicale du Petit-Bayonne et fervent amateur des « Bayonnades » m’a contacté.
Lors de notre rencontre autour d’un café, il m’a confié
avoir travaillé sur l’origine du nom des rues du Petit Bayonne, et exprimé un
souhait que nous avons en commun, celui partager avec le plus grand nombre le
fruit de ses recherches.
Voici donc une nouvelle rubrique qui vous dévoilera
régulièrement l’origine des noms de rues et places de Bayonne.
Si vous aussi avez des informations se rapportant à ce sujet, n’hésitez pas à me les envoyer ! Je vous en remercie par avance.
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