Figures incontournables du Bayonne d’antan !

Au-delà de Raphaël Datcharry (Alias Léon) d’autres personnalités connues et reconnues ont également égayé, animé voire pour l’un d’entre eux, défrayé la chronique Bayonnaise.

Afin que vous n’en ratiez pas une, je vous ai préparé ici un petit florilège de publications des Bayonnades, racontant quelques-unes de ces figures incontournables du Bayonne d’antan que l’on ne saurait oublier…

Yvonne, Francette et les cèpes

Elle s’appelait Yvonne Lacaze, elle a consacré sa vie à sa famille et l’a passée aux Halles de Bayonne ou elle a commencé à travailler en 1922 à l’âge de 11 ans, elle y vendait des fruits et des légumes, mais aussi des cèpes lorsque la saison arrivait… LIRE

Riton le livreur de choc

1ère partie : Parmi les ripeurs (Ouvriers spécialisés dans la manutention) se trouvaient quelques personnages d’exception, je vais vous raconter aujourd’hui l’un des plus hauts « faits d’armes »  de l’un d’entre eux, surnommé « Riton »… LIRE

2nde partie : Suite à sa célèbre (tentative de) livraison d’une palette de tomates au Printafix, assortie de multiples préjudices de moindre importance subis par le patron de notre Riton la catastrophe ambulante, ce dernier a du faire face à l’injonction de se trouver un autre employeur dans les plus brefs délais… LIRE

Mayi Hippolyte

Mayi a durant des décennies, fait partie des quelques personnages incontournables des anciennes Halles de Bayonne dans un premier temps, puis durant l’époque du « Marché parking »… LIRE

Jeannot et son petit singe

Il venait d’Algérie et avait installé son stand dans les anciennes Halles de Bayonne, y vendant tous types d’articles… LIRE

Raymond la « star bayonnaise »

Dans les cafés Bayonnais (alias Chapelles) il n’était pas rare que certaines personnalités, toujours hautes en couleurs, passent autant de temps que les patrons des établissements eux-mêmes !… LIRE

Zita le roi de la bananeraie

Fin des années 70, j’ai eu l’insigne honneur de travailler « Aux 4 Saisons », avec Alphonse N’Zita, plus connu sous le nom de « Zita » figure emblématique du carreau des Halles, et de… certaines discothèques locales telle « la Bananeraie » à Labenne qu’il fréquentait « occasionnellement »… LIRE

Le brigadier-chef Poublan et Mme Denise, les gardiens du temple

Saviez-vous que les Halles de Bayonne qui ont précédé celles d’aujourd’hui, disposaient d’un poste de police ainsi que de toilettes publiques ?… LIRE

Michelle de la rue Pannecau

Elle s’appelait en réalité France Bielle. Beaucoup d’entre vous l’ont connue sous le pseudo de « Michelle de la rue Pannecau », elle était une figure incontournable de Bayonne… LIRE

Adrien dit « La main froide »

Si de nombreux Bayonnais ont brillé par leurs faits d’armes, leur esprit d’entreprise ou leur inventivité, il en est un qui s’est fait connaître pour de toutes autres raisons… LIRE

Alfred et sa bosse du commerce

Habitant rue Marsan ou il est arrivé dans les années 70, d’un certain âge, le dos voûté et de taille modeste, notre Alfred avait pour le moins un trait prédominant à savoir son nez !… LIRE

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Anciennes Halles Les 2 gardiens du « Temple »

Saviez-vous que les Halles de Bayonne qui ont précédé celles d’aujourd’hui, disposaient d’un poste de police ainsi que de toilettes publiques ?

Ces deux endroits étaient confiés à deux personnages incontournables qui, pour ceux qui les ont connus, se définissaient comme les garants zélés d’un ordre et d’une propreté ne souffrant aucune incartade…

Honneur aux dames

Honneur aux dames, nous allons donc commencer par ces toilettes publiques, situées à (l’ancien) angle donnant sur le bar François et la jardinerie Forsans.

Le lieu se résumait à un couloir avec sur sa partie gauche 4 ou 5 portes d’accès aux toilettes, juste en face se trouvait une table derrière laquelle trônait la « tenancière » des lieux.

Dès l’arrivée et au premier regard, il était clairement convenu qu’elle ne tolèrerait aucun « dérapage », ce qui, soit dit en passant permettait de disposer de lieux d’aisance sans doute plus nets que certains que l’on rencontre de nos jours.

Mais ce n’est pas tout ! Mme Denise (si je me souviens bien) avait en quelque sorte doublé son dispositif, elle avait prévu un « Plan B », juste au cas où…

En effet, une fois que l’on avait investi les lieux, on découvrait une affichette apposée sur l’intérieur de la porte, il y était écrit ceci : « Ch… dur, ch… mou, mais ch… dans le trou ! »

Ah… poésie quand tu nous tiens !

Quoi qu’il en soit, l’ensemble du dispositif était conçu de telle sorte à éviter tout quiproquo, ce que tout le monde avait d’ailleurs bien compris dès l’arrivée !

Marché Parking dans les années 1960

Le minuscule poste de police quant à lui, était confié à la haute bienveillance de notre Brigadier favori (rouler les R) portant le doux patronyme de « Poublan ».

Assez grand et corpulent, parfois conciliant, souvent autoritaire, il prenait très au sérieux la lourde tâche dont on l’avait investi, à savoir faire régner l’ordre et la discipline dans et autour de « ses » Halles, qui tenaient alors plus d’une fourmilière que d’un couvent de bénédictines.

Il lui arrivait de se mettre en colère, tout particulièrement lorsqu’un automobiliste ne marquait pas le stop juste devant ses yeux, ce qui arrivait environ toutes les deux minutes, tenant compte qu’avec la foule on ne voyait même pas le panneau…

Très réactif au moindre contrevenant

Là un coup de sifflet strident couvrait le kilomètre carré alentour, et réveillant sans doute au passage la moitié de la population bayonnaise.

Le « chauffard » immédiatement interpellé, notre brigadier s’approchait lentement de la portière, sans doute pour ajouter un soupçon de dramaturgie à la situation, puis prenait une posture altière à la mesure de ses fonctions.

L’échange pouvait durer… durer, même si la file de voiture, fourgons et camions s’allongeait jusqu’à la Mairie (j’exagère à peine), ce qui était important c’est que le dangereux contrevenant comprenne bien qui était le patron en ces lieux, et surtout qu’il ne se fasse pas reprendre sous peine de s’attirer à nouveau les foudres de notre fier représentant de l’Ordre.

Bas de la rampe de sortie du parking côté « Droguerie Laplace »

Après avoir stoppé quelques contrevenants, il avait pour habitude de « regarder ailleurs » avant de se déplacer en un endroit moins « sensible », sans doute histoire d’en garder un peu sous la pédale (si j’ose dire) pour le lendemain.

Je le vois encore trônant en haut de escaliers du Marché-Parking, endroit lui donnant une visibilité sans faille, mais également où nous le voyions tous, droit, le menton haut perché, l’air impitoyable, il nous apparaissait tel César ayant troqué sa couronne de lauriers contre un képi.

La prévention avant tout !

Je tiens à préciser que durant toutes les années où j’ai connu M. Poublan, je ne l’ai jamais vu adresser la moindre contravention, tout se réglant verbalement, longuement certes, mais verbalement.

Mais sous les airs qu’il se donnait, il s’agissait en réalité d’un brave homme.

Alors oui… l’ancienne devise des Halles de Bayonne aurait pu être : Ordinem et munditiae (Ordre et propreté)

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Fêtes de Bayonne d’antan vidéo 3

Dans cette vidéo des Fêtes de 1980, on retrouve des Bandas dans la rue Pannecau, l’ancien bar de « La Taverne » dans la même rue, quelques « virtuoses » du Chahakoa vers le Chai Ramina, des festayres dans le bar « La Plachotte » rue Pontrique, des Txistularis, etc

Et au milieu de tout ce beau monde quelques touristes semblant chercher une explication à tout ce
remue-ménage …

Dossier spécial nostalgiques ! Tous les mercredis retrouvez une nouvelle vidéo des Fêtes d’antan.

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