Origine des Ponts de La Nive

PONT MAYOU

Pont en pierre depuis 1857

Napoléon Ier lors de son passage dans la cité, décide la reconstruction du pont en charpente reposant sur 2 culées en maçonnerie.

Victime des crues de la Nive, il sera remplacé par un ouvrage en pierre en 1857.

Il est élargi en 1914 pour le passage du tramway

Anciens noms : Majour – Major – Pont Chégaray

Pont Mayou

PONT MARENGO

1857 – Victoire de Napoléon en Italie

Son nom célèbre la victoire italienne de Napoléon Ier face aux autrichiens en 1800.

Une passerelle métallique suspendue, dite «en fil de fer» est projetée en 1836 et ouverte en 1839. Elle est à péage et elle dure jusqu’en 1854.

En 1857, elle est remplacée par une autre passerelle en bois, dite «américaine», avant le pont maçonné construit en 1864.

Anciens noms : Pont Traversant – Pont Napoléon III

Pont Marengo (Gradins)

PONT PANNECAU

XIIe siècle – 1236

Le premier pont Bertaco ou Pannecau aurait été construit vers 1120, si ce n’est avant.

Détruit par les mêmes crues que le Pont Mayou, il est systématiquement rétabli.

En 1729, en 1732 et en 1755, le pont est interdit à la circulation avant d’être refait en 1782 et restauré en 1831.

Démoli en 1867, il est reconstruit en maçonnerie sous Napoléon III.

Un poste de garde et de péage, attesté au 13ème siècle, occupe l’angle du pont Pannecau et du quai des Cordeliers.

Selon François Lafitte Houssat, « […] une ordonnance municipale de 1327 prévoyait l’enfermement de toute femme querelleuse et de mauvaise vie dans une cage de fer plongée dans l’eau de la Nive depuis le pont.

La pratique perdura jusque vers 1780, elle portait le nom évocateur de Cubainhade ou Cubainhedey. On y pratiquait le jeu de l’oie et du canard.

Ancien nom : Pont Bertaco

Pont Pannecau en bois avant 1862

PONT DU GÉNIE

1799 (en bois)

Le pont du Génie, ou pont Courtine, a remplacé l’ancienne estacade qui barrait l’entrée de la Nive.
Le premier pont en bois date de 1799, puis le génie militaire bâtit en lieu et place un pont en pierre à trois arches.

A proximité des ponts du Génie, Mayou, Marengo et Pannecau, les berges sont aménagées en gradins.
Ces différents niveaux en escaliers permettent ainsi le transbordement des marchandises quelle que soit la marée.
Les quais à gradins disparaîtront en 1920 afin de faciliter la circulation des automobiles.

Pont du Génie

Nous connaissons tous plus ou moins les noms des rues de notre chère cité.

Mais de là à connaitre leur origine c’est une autre histoire…

C’est un travail de recherche que j’envisageais de faire depuis des lustres, sans vraiment trouver le temps de m’y atteler.

Et c’est là que Claude Jammaerts ancien trésorier de l’Amicale du Petit-Bayonne et fervent amateur des « Bayonnades » m’a contacté.

Lors de notre rencontre autour d’un café, il m’a confié avoir travaillé sur l’origine du nom des rues du Petit Bayonne, et exprimé un souhait que nous avons en commun, celui partager avec le plus grand nombre le fruit de ses recherches.

Voici donc une nouvelle rubrique qui vous dévoilera régulièrement l’origine des noms de rues et places de Bayonne.

Si vous aussi avez des informations se rapportant à ce sujet, n’hésitez pas à me les envoyer ! Je vous en remercie par avance.

Retrouvez très bientôt de nouveaux articles sur les «Bayonnades » ! Pour être informé directement de leur arrivée, abonnez-vous, c’est gratuit !

Bayonnades Pack 6

« Piler du poivre »… « Une Michecuite »… « Se prendre une hougnade »… « Se tenir une gnagne »… « Sortir en taille »… ou encore « Un vrai Poy »… voici quelques-unes des expressions croustillantes de ce Pack 6 composé de 28 nouvelles Bayonnades !

Régalez-vous, amusez-vous et n’oubliez pas de partager !

Pour votre information, afin de réaliser cette section, je me suis appuyé sur des textes anciens, et des archives datant du tout début du XXème siècle, dont certains fournis notamment par Jacques Lassus et Beñat Auriol que je remercie vivement, documents auxquels j’ai rajouté les archives familiales ainsi que mes propres souvenirs d’enfant des halles et du Petit Bayonne. Je tiens à remercier également les centaines de personnes qui ont apporté leur contribution sur la page Facebook dédiée à l’histoire des Halles de Bayonne.

Ceci dit, je file vous préparer… le Pack N°7 !

D’ici là n’hésitez pas à partager !

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Origine de la Rue des Cordeliers

Emplacement du Couvent des Frères Mineurs et Franciscains

Les Cordeliers, Mineurs ou Franciscains, apparaissent vers 1222-1228, pratiquement en même temps que les Jacobins.

Ils s’installent probablement à la rue qui porte aujourd’hui leur nom, appelée alors «San-Bénédit».

En 1242, l’évêque et le Chapitre leur cèdent les droits sur un oratoire situé près du «Clos des Galées». L’année suivante, le roi donne «quarante marcs» à l’«opus fratum minorum Baione» et, en 1283, il leur cède les terrains attenant à leur oratoire d’une contenance de 28 brasses de côté «en bordure de la Nive et à l’intérieur de l’enceinte», et 100 livres bordelaises afin d’y construire leur couvent.

Terminé vers 1300, celui-ci brûle en 1333

Les Cordeliers abritent l’artillerie, les Jacobins et les Capucins, servent d’hôpitaux et les Clarisses de magasin.

 En 1721, la rue des Cordeliers est pavée. Puis, jusqu’en 1732, les prostituées sont gardées à l’hôpital Saint-Léon, une maison située rue des Cordeliers servant à leur enfermement après cette date.

Le couvent est démoli en 1833 pour construire des casernes en 1836.

Dès lors, toute trace du couvent a disparu, l’«Atlas des bâtiments militaires» faisant figurer à cette date les seuls nouveaux bâtiments de l’Arsenal.

Anciens noms : rue de Menons – rue Saint Bénédict – rue Sainte Claire – en 1700 rue des Grouillots (grenouilles)

Rue des Cordeliers

Nous connaissons tous plus ou moins les noms des rues de notre chère cité.

Mais de là à connaitre leur origine c’est une autre histoire…

C’est un travail de recherche que j’envisageais de faire depuis des lustres, sans vraiment trouver le temps de m’y atteler.

Et c’est là que Claude Jammaerts ancien trésorier de l’Amical du Petit-Bayonne et fervent amateur des « Bayonnades » m’a contacté.

Lors de notre rencontre autour d’un café, il m’a confié avoir travaillé sur l’origine du nom des rues du Petit Bayonne, et exprimé un souhait que nous avons en commun, celui partager avec le plus grand nombre le fruit de ses recherches.

Voici donc une nouvelle rubrique qui vous dévoilera régulièrement l’origine des noms de rues et places de Bayonne.

Si vous aussi avez des informations se rapportant à ce sujet, n’hésitez pas à me les envoyer ! Je vous en remercie par avance.

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Vidéo inédite courses nautiques sur la Nive Fêtes 1977

S’il était une activité qui faisait très peu sourire nos indéboulonnables pêcheurs de la Nive, c’était bien les courses nautiques sur cette dernière !

En effet ces épreuves en étaient également une pour eux, impossible de déposer délicatement leur bouchon de liège sur la surface, sans risquer de se faire accrocher par un bolide capable de vider le contenu de leur moulinet en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !

Le « circuit »

Partant de l’Aviron, le tracé était simple une bouée entre la Place du Réduit et le Théâtre, l’autre juste après l’Aviron, entre les deux, les pilotes qui n’étaient pas des timides s’en donnaient à cœur joie.

Aucun obstacle ne pouvait atténuer leur soif de victoire, si ce n’est peut-être les piles des 4 ponts enjambant la Nive…

Ce spectacle était très prisé et la foule s’amassait sur les quais pour voir les bolides vrombissants passer à une vitesse capable de décoiffer un muge !

Je me souviens que seuls nos pêcheurs « officiels » se refusaient à y assister arguant que « leur Nive » leur avait été injustement confisquée « juste au moment où la marée était la meilleure ! »

Une fois la course achevée, nous ne perdions pas une seconde pour retourner voir le rassemblement de motos à Saint André…

Deux vieilles bobines de film sorties d’un carton de stockage par Claude Jammaerts notre aimable contributeur, l’expertise de Michel Etchelet (Passion Images) qui a numérisé ces trésors, et votre serviteur pour le montage et la diffusion.

Le résultat ? Vous jugerez par vous-même, mais je pense que le contenu de cette vidéo vous renverra illico il y a 40 ans, émotion comprise bien entendu.

Regardez bien, certain(e)s s’y retrouveront ou y retrouverons de la famille ou des amis !

Vous noterez au passage, les anciens commerces de l’époque qui eux aussi raviveront sans doutes quelques souvenirs.

N’oubliez pas de partager cette vidéo avec votre famille et vos amis !

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Origine de la Rue Jacques Laffitte

LAFFITTE JACQUES 1767-1844 –Homme politique

Jacques Laffitte né à Bayonne en 1767 au 3 rue Trinquet actuel (anciennement rue Maubec) et mort à Paris en 1844, est un homme politique, président du Conseil et ministre des finances de novembre 1830 à mars 1831.

Créateur et gouverneur de la Banque de France

Parmi les tracés prévus, seule la rue Laffitte est partiellement réalisée. Jusqu’en 1732, les prostituées sont gardées à l’hôpital Saint-Léon, une maison située rue des Cordeliers servant à leur enfermement après cette date.

Un premier bâtiment affecté à la Poste est construit en 1912 au n° 14 de la rue Laffitte devenu par après le Commissariat de Police.

Franc-Maçon à la loge les 3 Jours

Ancien « Bouche Ben » passage du Couvent des Jacobins.
Ancienne poste

Nous connaissons tous plus ou moins les noms des rues de notre chère cité.

Mais de là à connaitre leur origine c’est une autre histoire…

C’est un travail de recherche que j’envisageais de faire depuis des lustres, sans vraiment trouver le temps de m’y atteler.

Et c’est là que Claude Jammaerts ancien trésorier de l’Amical du Petit-Bayonne et fervent amateur des « Bayonnades » m’a contacté.

Lors de notre rencontre autour d’un café, il m’a confié avoir travaillé sur l’origine du nom des rues du Petit Bayonne, et exprimé un souhait que nous avons en commun, celui partager avec le plus grand nombre le fruit de ses recherches.

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