Eh oui ! Bayonne a été dotée d’un aérodrome, il fût
même le premier de la région, avant celui d’Anglet, puis celui de Biarritz qui
est devenu aujourd’hui l’aéroport du BAB.
C’est Edouard VII alors Roi d’Angleterre qui l’inaugure le
29 mars 1910 en présence de Louis Blériot alors invité d’honneur.
Il
fait un temps épouvantable en ce lundi 15 décembre 1969, et une nouvelle se
répand comme une trainée de poudre sur le carreau des Halles de Bayonne
provoquant la stupeur : une catastrophe s’est déroulée cette nuit à Tarnos…!
L’océan
déchainé a littéralement projeté un cargo sur la grande digue, une véritable
tragédie !
Dans quelques jours, la 87ème édition des Fêtes va débuter, qui sera en réalité la 82ème en raison de leur suspension entre 1940 et 1944 pour des raisons connues de tous.
Cette
petite précision faite, il me semble bon de rappeler que jusqu’aux années 80,
d’autres fêtes étaient également très prisées, il s’agissait des « Fêtes du
Petit Bayonne », ces dernières ne concurrençaient pas directement leur « sœur
ainée », mais constituaient plutôt un « bonus » vraiment très apprécié des
autochtones dont je faisais partie.
Elles
se déroulaient courant du mois d’août.
Par la suite elles ont été organisées de façon plus sporadique avant de disparaitre…
Je
vais sans doute rédiger bientôt une petite publication à leur sujet, histoire
de raviver leur souvenir dans l’esprit des plus anciens, et de les faire
découvrir aux plus jeunes.
A ce
sujet, si vous avez des anecdotes pour m’aider à compléter ce futur article, je
suis preneur et vous en remercie par avance 😉
Coup de sang…
Je voudrais maintenant profiter de ce post, pour m’insurger contre une pratique qui a une fâcheuse tendance à se développer de façon plus ou moins insidieuse…
Natif du Petit Bayonne et ayant quasiment toujours vécu ici, je suis très étonné par le terme « Férias de Bayonne » qui semble de plus en plus utilisé pour désigner nos « FÊTES DE BAYONNE ».
En ce qui me concerne, la seule « Féria » que j’ai connue à Bayonne, était en réalité le cinéma qui se trouvait en bas des Allées Paulmy, et que beaucoup d’entre nous fréquentaient assidument !
Les
années passant, nous écoutions amusés, les « touristes » parler de « Féria »,
sans doute en référence à celles de Nîmes ou d’Arles, il va de soi que nous les
reprenions sans délai, de façon à ce qu’ils ne commettent davantage ce crime de
lèse-majesté (pauvre Léon)
Il me semble bon de rappeler qu’ici, nous sommes à Bayonne, et que les festivités se sont toujours appelées « FÊTES DE BAYONNE », indiscutable AOC qui devrait presque figurer au patrimoine mondial de l’Unesco… bon OK, j’exagère un peu, mais tout de même… !
En synthèse : Merci donc aux acteurs de la grande distribution et autres commentateurs de tout poil de parler en bon bayonnais !
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Quelques
années après la « Der des ders », c’est-à-dire vers le milieu des années 20, la
confiance reprenait le dessus, les stocks s’étaient reconstitués et la
consommation redémarrait.
Ce fût une période particulièrement faste pour les Halles de Bayonne, jugez plutôt, Marthe Etcheverry (épouse Lacaze) mon arrière-grand-mère, employait une douzaine de personnes, son équipe est même montée jusqu’à 17 personnes…